Donnerstag, April 17, 2008

Imposture

Song: Forgotten Woods - The Principle and the whip

" dans le même style de l'imposteur, on a celui qui pense avoir du cœur, une tête une âme de voyageur, trop
de mélanges ça tue les couleurs... " Louise Attaque

Et dans l'histoire, ceux qui se font avoir, ce sont toujours les mêmes, les grands cœurs, sourires affichés, bras grands ouverts, ceux qui ne savent pas dire non même si ça les embête car il faut aider les autres, les satisfaire ..
Saint Bernard quoi ..

Bref, passons, journée pluvieuse à attendre. Pas grand chose de lu si ce n'est que mon cours de sociologie, une présentation de l'œuvre de Descartes sur un bouquin de philo qui s'est glissé entre mes doigts. Rien écouté de transcendant non plus, si ce n'est les quelques titres de Forgotten Woods avec un chant pas trop "black metal" mais vu un film: l'heure d'été de Olivier Assayas. Voici le synopsis: "C'est l'été. Dans la belle maison familiale Frédéric, Adrienne, Jérémie et leurs enfants fêtent les 75 ans de leur mère, Hélène Berthier, qui a consacré toute son existence à la postérité de l'oeuvre de l'oncle, le peintre Paul Berthier. La disparition soudaine d'Hélène, quelques mois plus tard, les obligera à se confronter avec les encombrants objets du passé. Cette famille, à l'apparence si heureuse, va-t-elle pouvoir rester unie ?

En fait ce sujet ne m'est pas inconnu , il est même tout à fait d'actualité dans ma famille et probablement dans beaucoup d'autres. Qui n'a pas vécu les "réunions" de famille, à Noël et à quelques vacances, les repas préparés par mémé, à courir partout dans l'appartement au son des inlassables "on ne cours pas dans l'appartement" "les portes! attention les doigts, on ne claque pas les portes" .. Dans cet appartement, ce sont les souvenirs de ma génération mais aussi de ceux de nos parents qui y trainent. Ces longs repas de famille, ces visites qui se sont fait de plus en plus rares, ces rires, les bouteilles, les bons repas de mémé, les récits de guerre de pépé, tout ça c'est fini. Cet appartement est là, vide, inanimé, rempli de souvenirs enfouis mais non, nous sommes en 2008, pépé et mémé ne retourneront pas dans l'appartement, la famille non plus, seuls mes pas, la poussière, ceux de ma mère, et la poussière restent. Avant c'était tout à fait commun d'aller voir la famille, on se connaissait tous, les grands oncles, grandes tantes, on considérait vraiment la famille au sens large du terme mais maintenant pour beaucoup, le mot famille de résume aux parents, frères et sœurs, grands parents, cousins, oncles et tantes et point barre. On ne va plus les uns chez les autres de peur de gêner, on ne fait plus ces grands repas , d'ailleurs, les seuls qu'on fait finissent toujours en engueulades et en pleurs donc on se voit séparément, par petits bouts. C'est dommage de ne plus voir sa famille. Ceux qui permettent ces liens sont les plus âgés et ils se comptent aussi sur les doigts d'une main. Parmi eux, il y a mes grands parents et j'en suis fière, d'eux, de leur passé, présent et futur, de tout ce qu'ils ont fait pour nous tous, de tout ce qu'ils ont subit, ça, jamais personne ne pourra leur en vouloir car si on est là aujourd'hui, si on fait tous des études en dehors de chez nous, c'est parce qu'ils ont trimé pendant des années.

La famille est le premier pilier de ma vie et j'aimerai qu'elle en soit un pour tous.

1 Kommentar:

Anonym hat gesagt…

Même si y'avait qu'une petite partie de ta famille je me rappellerai toujours du délicieux poulet au curry de ta Grand-Mère et des quelques mots d'espagnols que vous aviez tenté de m'apprendre, et de l'ambiance ce jour-là. C'était bien.

L'heure d'été il est génial. Je l'ai vu avec ma mamy et elle a détesté. Parce qu'elle a réalisé tout ce qu'elle laisserait derrière elle qui allait s'effacer et qu'on allait oublier parce qu'il faut avancer.

Et puis si t'as aimé, je te supplie de regarder "Clean" d'assayas. Avec Tricky, Metric en BO. Ca reste un de mes films préférés.